Syndicat FO des Instituteurs et Professeurs des Écoles du Rhône
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Face à l’écroulement du nombre de candidats aux concours depuis la masterisation et le recrutement des enseignants à Bac+5, la FNEC FP-FO a toujours exigé le retour à un recrutement à Bac+3 et l’abrogation de la masterisation.
Après des années d’aveuglement, le ministère vient enfin de nous donner raison et envisage désormais un recrutement à Bac+3 avec deux années de formations en tant que fonctionnaire stagiaires !
Le ministère a demandé aux directeurs d’école et chefs d’établissement de distribuer aux personnels et aux parents d’élèves des flyers pour promouvoir ses contre-réformes.
Les différents flyers tentent de mettre en avant le pacte, les réformes du collège, du lycée et de la voie professionnelle, alors qu’ils ont en commun d’être massivement rejetés par les personnels.
Mardi 11 avril, une proposition de loi intitulée « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité », dite proposition de loi Brisson, a été étudiée par le Sénat puis transmise à l’Assemblée nationale.
Cette proposition de loi conforte et porte même jusqu’à son paroxysme la volonté du président Macron et du ministre Ndiaye de privatiser l’Ecole de la République en remettant en cause le statut des personnels.
Le Conseil supérieur des programmes (CSP), instance créée par la loi Peillon de 2013, saisi en 2021 par le ministre Blanquer, vient de rendre un avis sur la formation et le recrutement des enseignants.
Le CSP propose donc plusieurs scenarios sont proposés pour le 1er degré et le 2Nd degré qui tous remettent en cause à des degrés divers le recrutement par concours. Certains prévoient même sa suppression pure et simple et un recrutement local sur liste d’aptitude !
Le ministre Ndiaye, à l’instar de son prédécesseur Blanquer, a une nouvelle fois choisi les médias pour dévoiler ses dernières mesures.
Les personnels ont donc appris via BFM TV que le ministre déplorait que « les résultats des évaluations d’entrée en sixième sont problématiques. 27% des élèves n’ont pas le niveau requis en français, un tiers ne l’ont pas en mathématiques ».
Face à cette situation qu’il juge alarmante, le ministre envisage-t-il donc d’annuler les 2 000 suppressions de postes d’enseignants, dont 1 117 dans les écoles, qu’il a imposées pour la rentrée 2023 en s’appuyant sur l’article 49-3 ? Envisage-t-il de rétablir les 7 490 postes d’enseignants du 2nd degré supprimés par son prédécesseur lors du premier quinquennat Macron ?