Syndicat FO des Instituteurs et Professeurs des Écoles du Rhône
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Evaluation des enseignants : les écoles prennent position !
Publié; le 2 octobre 2016, mis à jour le 25 octobre 2021 | Snudi FO 69

Nous sommes des enseignants de l’école Aristide Briand (Lyon7) syndiqués au SNUipp-FSU, au SNUDI-FO et non syndiqués.

Nous avons pris connaissance du projet d’évaluation des enseignants de la ministre Mme Vallaud-Belkacem qui devrait rentrer en vigueur à la rentrée 2017.

La note disparaitrait. Jusqu’ici l’existence d’un barème qui incluait la note induisait une forme d’harmonisation dans le déroulement de la carrière.

Avec le projet d’évaluation des enseignants, l’IEN pourrait décider arbitrairement des 30% de collègues les plus « méritants » qui bénéficieraient d’une promotion !

Ce projet mettrait donc en place des promotions à la tête du client qui favoriseraient les collègues qui parviendraient à se vendre le mieux !

Après un entretien de type managérial dont l’objectif serait de « nous expliciter le sens des réformes », nous serions évalués notamment sur notre « coopération avec les partenaires de l’école » ou sur notre « coopération avec les parents d’élèves » !

Les items servant à l’évaluation des enseignants ne porteraient donc que très peu sur les missions essentielles d’enseignement qui constituent le « cœur du métier » !

Il ne s’agirait plus de noter la manière de servir des fonctionnaires d’Etat sur la base d’obligations définies nationalement et centrées sur l’enseignement, mais de juger « l’engagement » selon les projets locaux et les réformes.

Ce projet de réforme de l’évaluation est dangereux pour notre statut. Nous en demandons le retrait !

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Motion des enseignants syndiqués à FO, au SNUipp et non syndiqués du groupe scolaire Lazare Goujon de Villeurbanne.

L’actuelle ministre cherche à remettre en place des dispositifs du décret Chatel abrogé par monsieur PEILLON lors de son arrivée au ministère de l’Education Nationale.

Nous nous opposons à la substitution du système actuel par une grille d’items qui :
- n’a que peu de rapport avec les tâches d’enseignement
- introduit des paramètres inquiétants : coopération obligatoire avec les parents d’élèves et les « partenaires de l’école » ( les élus politiques), le travail en équipe obligatoire ….
- institutionnalise le bilan professionnel et l’auto évaluation propices à des dérives.

Le barème incluant la note et l’ancienneté induit une certaine forme d’harmonisation qui disparaîtrait avec la nouvelle forme d’évaluation. Elle écarterait des promotions 70 % de nos collègues.

Le nouveau mode d’évaluation de type managérial voulu par la ministre remet en cause le statut des enseignants mais aussi celui des IEN. Ils n’auront plus le rôle de s’assurer que les enseignants travaillent en conformité avec les programmes de l’Éducation Nationale.

Les IEN seront transformés en ’’ chefs de services’’ chargés de veiller au respect par les enseignants d’une réforme qu’ils ont refusée dans leur grande majorité, parce qu’elle détruit l’Éducation Nationale et territorialise l’éducation, plaçant les enseignants, à terme, sous la tutelle des municipalités.

Aucune garantie n’est donnée concernant le passage de tous les enseignants du 1er degré dans la hors classe. La classe exceptionnelle est réservée à un petit nombre sur des critères qui n’ont rien à voir avec les compétences professionnelles d’enseignant.

Nous nous opposons au fait que les CAP soient transformées en organes de recours, les organisations syndicales perdant ainsi leur rôle de contrôle a priori et a postériori.

Le ministère se refuse à convoquer le CHS CT ministériel pour l’examen préalable des projets de textes et leur incidence sur la santé des personnels. Souvenons-nous de France Télécom.

Les décrets sur l’évaluation sont inacceptables et doivent être abandonnés !

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Nous sommes enseignants à l’école maternelle Perrin à Villeurbanne, syndiqués au SNUDI-FO, au SNUipp-FSU et non syndiqués.

Nous avons pris connaissance du projet de réforme de l’évaluation des enseignants de la ministre Mme Vallaud-Belkacem qui devrait rentrer en vigueur à la rentrée 2017.

Ce projet prévoit la disparition de la note et de l’inspection sous sa forme actuelle au profit de « rendez-vous de carrière » c’est à dire d’entretiens du type managérial accompagné d’une auto-évaluation comme dans le privé (France Télécom, EDF...).

L’objectif de ces entretiens : « expliciter le sens des réformes », nous évaluer sur notre « coopération avec les partenaires de l’école » ou sur notre « coopération avec les parents d’élèves » !

Jusqu’ici l’existence du barème incluant la note permettait une forme d’ harmonisation dans le déroulement de la carrière.

Avec ce projet, c’est des promotions à la tête du client qui se mettraient en place, favorisant les collègues qui « se vendent le mieux » et l’IEN pourrait décider arbitrairement des 30% de collègues les plus méritants qui bénéficie raient d’une promotion !

Les items servant à l’évaluation ne porteraient que très peu sur les missions essentielles d’enseignement qui sont « le cœur du métier ».

Il ne s’agirait plus de noter la manière de servir des fonctionnaires d’Etat sur la base d’obligations définies nationalement et centrées sur l’enseignement, mais de juger « l’engagement » dans le cadre des projets locaux et des réformes.

CE PROJET DE REFORME DE L’EVALUATION EST DANGEREUX POUR NOTRE STATUT ET NOTRE CARRIERE, IL DOIT ETRE ABANDONNE !

Nous PE soussignés en demandons le retrait.

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Motion des enseignants présents à la réunion d’information syndicale
du SNUDI-FO mardi 4 octobre à Lyon :

Nous avons pris connaissance du projet d’évaluation des enseignants de la ministre Mme Vallaud-Belkacem qui devrait rentrer en vigueur à la rentrée 2017.

La note disparaitrait. Jusqu’ici l’existence d’un barème qui incluait la note induisait une forme d’harmonisation dans le déroulement de la carrière.

Avec le projet d’évaluation des enseignants, l’IEN pourrait décider arbitrairement des 30% de collègues les plus « méritants » qui bénéficieraient d’une promotion !

Ce projet mettrait donc en place des promotions à la tête du client qui favoriseraient les collègues qui parviendraient à se vendre le mieux !

Après un entretien de type managérial dont l’objectif serait de « nous expliciter le sens des réformes », nous serions évalués notamment sur notre « coopération avec les partenaires de l’école » ou sur notre « coopération avec les parents d’élèves » !

Les items servant à l’évaluation des enseignants ne porteraient donc que très peu sur les missions essentielles d’enseignement qui constituent le « cœur du métier » !

Il ne s’agirait plus de noter la manière de servir des fonctionnaires d’Etat sur la base d’obligations définies nationalement et centrées sur l’enseignement, mais de juger « l’engagement » selon les projets locaux et les réformes.

Ce projet de réforme de l’évaluation est dangereux pour notre statut. Nous en demandons le retrait !

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Nous sommes enseignants à l’école maternelle Berthelot à Villeurbanne, syndiqués au SNUDI-FO et non syndiqués.

Nous avons pris connaissance du projet de réforme de l’évaluation des enseignants de la ministre Mme Vallaud-Belkacem qui devrait rentrer en vigueur à la rentrée 2017.

Ce projet prévoit la disparition de la note et de l’inspection sous sa forme actuelle au profit de « rendez-vous de carrière » c’est à dire d’entretiens du type managérial accompagné d’une auto-évaluation comme dans le privé (France Télécom, EDF...).

L’objectif de ces entretiens : « expliciter le sens des réformes », nous évaluer sur notre « coopération avec les partenaires de l’école » ou sur notre « coopération avec les parents d’élèves » !

Jusqu’ici l’existence du barème incluant la note permettait une forme d’ harmonisation dans le déroulement de la carrière.

Avec ce projet, c’est des promotions à la tête du client qui se mettraient en place, favorisant les collègues qui « se vendent le mieux » et l’IEN pourrait décider arbitrairement des 30% de collègues les plus méritants qui bénéficie raient d’une promotion !

Les items servant à l’évaluation ne porteraient que très peu sur les missions essentielles d’enseignement qui sont « le cœur du métier ».

Il ne s’agirait plus de noter la manière de servir des fonctionnaires d’Etat sur la base d’obligations définies nationalement et centrées sur l’enseignement, mais de juger « l’engagement » dans le cadre des projets locaux et des réformes.

CE PROJET DE REFORME DE L’EVALUATION EST DANGEREUX POUR NOTRE STATUT ET NOTRE CARRIERE, IL DOIT ETRE ABANDONNE !

Nous PE soussignés en demandons le retrait.

cale




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